Se regrouper autour d’un projet participatif est une alternative intelligente pour tous ceux qui souhaitent optimiser leurs conditions d’habitat. Cette pratique permet non seulement d’accéder à la propriété à moindre coût, mais aussi de s’offrir des espaces qui seraient très onéreux, voire inaccessibles pour une famille ou des propriétaires individuels. Quel est l’intérêt de la formule ? Quel est l’apport de l’architecte pour ce type de projet ?
La mutualisation au service de l’habitat utile
Plusieurs espaces ne sont utilisés qu’occasionnellement dans une maison ou dans un appartement comme la chambre d’amis, l’atelier de bricolage ou encore la buanderie. D’où l’intérêt de les mutualiser dans un dispositif d’habitat participatif. Autant d’espaces gagnés pour plus de confort individuel tout en conservant le bénéfice des fonctionnalités mises en commun. Investir dans un projet d’habitat participatif c’est aussi profiter d’un grand jardin au lieu d’une terrasse exigüe ou encore d’une piscine collective, d’espaces de loisirs ou d’une salle de fêtes. La mutualisation n’a de limites que celles de l’imagination collective du groupement.
Une vision d’ensemble pour une équité architecturale
Au-delà de l’aspect fonctionnel de la formule, l’habitat participatif est particulièrement intéressant pour l’entraide et le lien social. On se sent bien chez soi et plus en sécurité lorsque l’on a est entouré de voisins de confiance et sur qui on peut compter. C’est aussi dans cet esprit que l’architecte se doit d’intervenir. Il doit s’assurer non seulement de l’optimisation du projet mais aussi de l’équité entre les propriétaires. Grâce à sa vision d’ensemble, l’architecte sera particulièrement attentif à l’orientation du bâti pour offrir le même confort de lumière à chaque espace. Il pourra également faire profiter le groupe d’une optimisation énergétique mutualisée tout en assurant une distribution équitable pour chacune des propriétés.
Opmerkingen